Les entrepreneurs de l’électro voient leur rentabilité diminuer
La confiance des entrepreneurs de l’électro reste faible au 1er trimestre 2023, et a même encore légèrement diminué par rapport à la fin de 2022. Cela s’explique principalement par la baisse du volume de travail actuel. La plupart des paramètres sont d’ailleurs toujours dans le rouge. En lire plus.
Outre le volume de travail, la rentabilité est, elle aussi, préoccupante. Toutefois, les entrepreneurs de l’électro restent, de manière générale, satisfaits de leur entreprise. Et ils envisagent même de recruter à nouveau.
Diminution de la charge de travail
30 % des entrepreneurs de l’électro disent avoir moins de travail à la fin de l’hiver qu’en début de saison. 20 % d’entre eux ont plus de travail. C’est certes, moins bien que le trimestre précédent, mais cela reste conforme à leurs attentes.
Pour les mois à venir, 24 % des entreprises de l’électro s’attendent à avoir plus de travail, tandis que 31 % s’attendent à en avoir moins. Ce pourcentage est, lui aussi, moins favorable que lors de l’enquête précédente.
Cela vaut pour les installateurs, mais encore plus pour les revendeurs. En effet, 4 revendeurs sur 10 parlent d’un déclin. Il s’agit là d'une conséquence de la faiblesse de l’économie, de l’inflation élevée et, par conséquent, de la baisse des dépenses des clients.
Rentabilité en baisse
Il s’agit d’un nouveau trimestre consécutif au cours duquel les entrepreneurs du secteur de l’électro déclarent que leur rentabilité est en baisse. Si 17 % ont enregistré une hausse, il est en revanche question de recul pour 31 % d’entre eux.
Pour les mois à venir, 22% prévoient une amélioration tandis que 32% estiment que leur rentabilité va continuer à baisser.
Parmi les détaillants en électro, aucun ne s’attend à une amélioration. Chez les installateurs, ce chiffre est de 29 %.
76 % des entrepreneurs du secteur qui emploient du personnel soulignent l’impact de l’augmentation des coûts salariaux sur la rentabilité de l’entreprise. Pour 57 % d’entre eux, l’impact est modéré, car ils peuvent répercuter partiellement les coûts supplémentaires sur les clients, limitant ainsi leurs pertes, tandis que pour 19 %, l’impact de l’indexation des salaires est significatif. Il est alors même question de pertes financières importantes.
Le nombre de mauvais payeurs reste également élevé. 21 % des entreprises du secteur affirment que cette problématique est en train de s’aggraver.
Sans compter que la pression de la concurrence reste marquée. 27 % la voient augmenter.
Légère volonté de recrutement tout de même
81 % des entreprises du secteur de l’électro ont à peu près les mêmes effectifs qu’il y a quelques mois. 9 % ont augmenté leurs effectifs. 10 % les ont réduits.
Les perspectives sont toutefois meilleures à cet égard. 20% envisagent d’embaucher du personnel supplémentaire ces prochains mois, tandis que 11 % prévoient de réduire leurs effectifs. Les installateurs sont certes plus positifs que les détaillants à ce sujet.
Cette évolution est toutefois significative et indique également que les entrepreneurs en électro observent plutôt une amélioration du climat économique.
L’Électrobaromètre a été établi en 2010. Il est l’indicateur conjoncturel par excellence des PME et des entrepreneurs indépendants flamands du secteur de l’électro, qu’il s’agisse d’installateurs ou de commerçants. Les valeurs supérieures à l’indice 100 indiquent une évolution positive de la conjoncture, tandis que les valeurs inférieures à l’indice 100 révèlent une évolution défavorable. La dernière enquête, menée auprès d’un panel représentatif fixe, a eu lieu au cours de la deuxième moitié du mois de mars 2023.